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Cette année particulière nous impose des solutions particulières pour les moments importants de la vie.
Une Marseillaise que nous partageons chacun chez soi avec des choeurs composés d'élus d'Eybens, de Poisat, d'élèves d'école primaire, d'eybinois, de poisatiers et d'amis de l'Harmonie d'Eybens-Poisat.
A très vite dans la "vraie" vie.
Les instruments à percussions
La famille des percussions est assurément la plus grande des familles d’instruments, et très probablement la plus ancienne.
En effet, si la conque (mollusque dont le coquillage est utilisé comme instrument à vent) est considérée comme l’un des plus anciens instruments de musique connu de l’histoire, il est quasi certain qu’avant de souffler, nos ancêtres ont d’abord commencé à taper.
Les percussions sont divisées en deux grandes catégories :
- Les membranophones ou instruments à peaux, dont le son est produit par vibration d’une membrane tendue sur un cadre. Les tambours, toms, caisses claires, grosses caisses, bongos, congas et timbales font partie de cette catégorie.
- Les idiophones ou autophones, dont le son est produit pas la vibration du matériau de l’instrument lui-même. Le son peut être déterminé, comme pour les claviers à percussions (xylophone, vibraphone, marimba, etc.), ou indéterminé (triangle, cabasa, castagnettes, etc.)
Les percussions dans l’orchestre d’harmonie
Dans un orchestre d’harmonie, les percussions peuvent avoir différents rôles, rôle qui va beaucoup dépendre du répertoire joué.
Dans un registre classique, les percussions se résument souvent aux instruments tels que la caisse claire (ou le tambour), la grosse caisse et les timbales pour les membranophones, et les cymbales suspendues ou frappées ainsi que le triangle pour les idiophones. Pour les claviers à percussions il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour en voir apparaître dans les orchestres (notamment en 1874 dans la Danse Macabre de Camille Saint-Saëns).
Dans un registre plus récent, les percussions viennent apporter encore plus de couleurs, dynamisme et soutien à l’orchestre.
Aujourd’hui, il existe quelques pièces dans lesquelles les percussions sont mises en avant, voire présentées en solistes, comme par exemple Extrême Make-Over de Johan de Meij ou bien le concerto pour marimba et orchestre d’Emmanuel Séjourné.
Dans l’Harmonie d’Eybens, le pupitre de percussions est composé de 4 musiciens.
Quelques instruments à percussions
Timbales d'orchestre |
Cymbales frappées |
Grosse caisse de concert |
Vibraphone |
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Le tuba … et plus si affinités
Le tuba, c’est un cuivre et surtout c’est toute une famille.
C’est pourquoi dans la présente rubrique on ne parle que du « gros tuba » qu’on appelle aussi tuba basse dans les conservatoires.
C’est donc tout naturellement l’instrument le plus grave de l’Harmonie, celui qui soutient les harmonies les plus abouties comme les compositions les plus osées. C’est aussi le plus gros, le plus lourd, le plus encombrant… excepté les percussions bien entendu ! Ainsi qu’un des plus onéreux ! Que de qualités.
Dans l’émission « la boîte à musique », Jean François Ziegel a présenté Le Tuba, comme l'instrument rare !
Sur l’aspect anatomique, nous n’allons pas plagier ce qui est si bien expliqué et détaillé par ailleurs,
comme par exemple ici : http://www.laboitamuzik.fr/quest-ce-que-le-tuba
ou dans Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tuba_(instrument)
Venons en au fait : on ne peut pas parler de tuba sans parler des tubistes ! Si du passé, on garde en mémoire le cliché d’un drôle de zozo planqué au fond de l’orchestre ou de la fanfare qui « plante des clous » et qui boit des cannons, depuis une trentaine d’années le tuba a pris une autre dimension. A l’harmonie, les compositeurs savent tirer parti des toutes ses capacités, la couleur du cuivre, un son grave et chaleureux, de la puissance si besoin, les brass band lui offrent un pupitre complet, les musiques de rue actuelles le mettent en valeur.
Aujourd’hui, c’est tout autre chose, on ne devient pas tubiste par hasard, mais on boit toujours des cannons, concédons cependant que ce n’est pas l’apanage des tubistes, les soufflants en général rivalisent d’audace en la matière. Rares sont les tubistes dont c’est le premier instrument, la plupart ont un solide pédigrée de musicien derrière eux. Ils ont pratiqué le saxhorn ou l’euphonium, le tuba devenant alors une évolution naturelle, ils ont pratiqué la trompette, le trombone, la clarinette, la guitare, la percussion, etc., parfois même à très haut niveau, et un jour, ils se sont mis au tuba, comme une évidence. Des rencontres opportunes, des sollicitations pour combler un vide dans l’orchestre ou dans un spectacle, des instruments sauvés de l’abandon, ils ont tous une belle histoire à raconter, demandez leur !